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Une grenouille dans la jelly
2 février 2020

Maintenant que tout est bien rangé, les pots en

Maintenant que tout est bien rangé, les pots en tout genre nettoyés, il n'y a plus qu'à...

Le principe est de refuser tout emballage, et d'aller chez les commerçants avec son propre contenant.

Pour commencer sans trop se compliquer la vie, c'est bien de débuter par une épicerie qui vend en vrac. Près de St Aub, il y a Le jardin d'Alice à St Médard, Le Marché de Léopold à Eysines et mon chouchou: Terre de Vrac au Haillan. Ces épiceries ont tendance à se développer de plus en plus dans les grandes villes. Pour les campagnes c'est plus compliqué. Il y a aussi de plus en plus de supermarchés qui offrent un rayon vrac, pas toujours bien fourni.

Bref, revenons aux épiceries de quartier... Dans ces commerces, on  trouve un peu de tout: tout ce qui se boit, se mange, sert à récurer ou à se faire belle. Les produits ne sont pas donnés mais là, pas d'achat compulsif comme la dernière poêle Hi-tech qui fait des crêpes à la vitesse de la lumière mais qui ne va pas sur les plaques induction... donc, l'un dans l'autre, on s'y retrouve.

Deuxième étape, les fruits et légumes. Le top du top est d'aller, lorsque c'est possible, chez les producteurs qui font de la vente directe. L'empreinte carbone est mini, les produits délicieux et les prix très honnêtes. Il y a quelques producteurs à Eysines comme les jardins de Cyril ou une productrice de renom à St Aubin. L'inconvenient, c'est que les horaires d'ouverture à la vente directe sont assez restreints. Autrement, si on fait abstraction de l'empreinte carbone, il y a moyen de faire du ZD un peu partout ailleurs. Il faut juste penser à emporter ses propres sacs à légumes, de préférence en tissu car il sont quasi immortels. Le must du must, c'est de les fabriquer soi-même dans des chutes de tissu.

Pour le reste des courses, ça peut être plus compliqué: quand on se pointe chez un boucher ou un fromager avec des tuperwares en verre, on nous fait un petit sourire en coin la première fois. La deuxième fois, si on a le malheur de tomber à un moment où il y a un peu trop de monde, on vous fait comprendre que les lubies de bobos, ça passe à la limite le jeudi matin. Le reste de la semaine c'est pour les gens qui ont un métier. Il y a aussi ceux qui trouvent "fantastique ce que vous faites Madame!" et prennent un mètre de papier pour peser un morceau de fromage avant de le jeter à la poubelle. "Et bien oui, elle voulait pas son fromage dans la boîte la p'tite dame?".

Voilà, je crois qu'il faut surtout garder le cap et ne pas se décourager: vous finirez toujours par vous faire refourguer  un emballage par-ci, par-là... mais pensez à tous ceux que vous n'avez pas acceptés!

...

Hey! Vous avez pensé au sac à pain en tissu? ;-)

 

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